VOIX DU NORD 15 /11 /2007

Voix du nord 15/11/2007

cliquez pour agrandir




Nord Eclair - 15/11/2007

Michel Sardou, pur plaisir

Michel Sardou a enfin fait tomber le masque et rangé sa froideur apparente au placard. Hier soir, ses chansons blessées, provocatrices, engagées, lucides et festives ont donné une belle ivresse à une salle archi-comble.


PATRICE DEMAILLY >Connemara - trouvent bon de le lyncher ou de le jeter aux orties, il est indispensable d’insister sur la saisissante métamorphose de l’artiste. Enfin décomplexé, brisant l’éternel masque qui le caractérisait, et ayant tendance à égratigner son image sous les coups répétés d’une douce autodérision. Enfin en totale osmose avec son public, invitant ce dernier à partager un medley jubilatoire via des chansons imparables (La maladie d’amour, Le France, En chantant, Femmes des années 80…). « Je suis sûr que chacun est venu pour écouter une chanson. Sa chanson. » Légèrement défaillants sur les paroles de Je vais t’aimer, les 4 500 spectateurs reprennent le pouvoir sur Le rire du sergent. Puis la voix gouailleuse de Jackie Sardou se fait entendre avant que son fils entame son Comme d’habitude.
Après une carrière aussi bien remplie, on aurait pu le croire figé dans sa légende. Michel Sardou parvient encore à nous étonner, à nous prendre par la main et nous tirer des larmes (Les yeux de mon père, La vieille).
Il donne des couleurs savoureuses à ses classiques (J’accuse, Le surveillant général) et croque ses nouveaux morceaux avec un appétit féroce (Allons Danser, Valentine Day). Les lumières sont étincelantes, les sonorités particulièrement soignées : guitares bluesy (Concorde), violons enjôleurs (On est planté), nappes de synthés célestes (Loin). Ne pas perdre de vue que l’artiste sait habiller ses chansons.
Plus profond que lors de ses précédents concerts, plus essentiel, plus ouvert, Michel Sardou est passé roi dans l’art d’apaiser et de revigorer.

Merci Serge

Merci beaucoup Serge !

J'aime bien cet article ! ça change de beaucoup d'autres !

Merçi Serge et pour tes articles

merci serge