LE PARISIEN

Le Zénith (Paris XIX e ), hier soir. Cet homme-là ne manque pas d'humour. A mi-concert hier lors de sa première parisienne, Michel Sardou a arrêté la musique et a pris la parole : « Je sais que chacun d'entre vous est venu pour une chanson, sa chanson.
Alors, à mon signal, vous allez la chanter. » Après quelques secondes de capharnaüm, il a repris les choses en main, à la façon d'un artiste rompu à l'exercice du one-man-show. « Nous allons procéder par époques. » Micro en main et arpentant la scène, il a alors invité le public à entonner avec lui « la Maladie d'amour », « Femmes des années 1980 » ou encore « le Rire du sergent » tout en émaillant l'exercice de quelques anecdotes et autres souvenirs : « J'ai fait trois fois le Paris-Dakar. A chaque fois, j'ai cramé en Mauritanie. Finalement, je n'ai jamais vu Dakar... » Rires dans la salle. Plus intime : « Lorsque le général de Gaulle passait à la télé, mon père le regardait debout devant le poste. Ça marque... » Acclamations suivies de quelques « Michel président ! » Un peu plus tard lors de cet intermède, il s'est moqué de son vieux pote Johnny Hallyday qui lui reprochait d'avoir déclaré qu'il allait s'ennuyer ferme à Gstaadt. « Il a dit que Sardou, il s'emmerde même à Miami. Je confirme. Les strings en patins à roulettes et les brochettes de caïmans, on s'en lasse vite... » Triomphe. Bref, lors de ce tour de chant surtout axé sur les nouvelles chansons de son album « Hors format », Michel a trouvé la bonne formule, à savoir l'autodérision. Force est de constater que ça marche fort.


Mais c'est excellent tout ça

C'est vrai que cet article résume parfaitement, je crois encore l'entendre avec ces strings en patins à roulettes !!!!!!

A Douai, il nous avait parlé des brochettes de caïman, mais pas des filles en string et en rollers.

Bon, c'est pas mal comme article. Je suis content qu'il ait des bonnes critiques même si j'ai émis de nombreuse réserve sur le tour. C'est un peu comme mon père quand il sort un bouquin...

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