Michel Sardou et la chanson française
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MessageSujet: BANDE DESSINEE ADULTE   BANDE DESSINEE ADULTE Icon_minitime05.07.07 4:32



Les nouvelles de la bande dessinée adulte

AP | 04.07.2007 | 12:00




L'horreur! Un mot qui convient parfaitement pour décrire l'album formidable titré "Lendemains de cendres" de Séra. L'horreur en 110 planches où le génocide du Cambodge, orchestré en 1979 sous le joug des Khmers rouges à la fin du régime de Pol Pot, est magistralement illustré. Séra, de son vrai nom Phoussera Ing, né dans ce pays anéanti, arrive en France en 1975 où il est devenu professeur de dessin à la Sorbonne. Il signe là un chef-d'oeuvre en égrenant avec un rare réalisme la terreur qui réduit jour après jour un peuple à l'esclavage. L'album débute sur le contraste de deux frères. L'un est un cadre Khmer, l'autre veut fuir la révolution. Le premier mange à satiété, le second mange une bouillie de riz tellement claire qu'il voit son visage se refléter dedans. Suit une succession de fresques où le sang surgit, de tableaux où un certain romantisme dans la complicité de la peur est tangible, des dessins et des lettres qui brandissent tel un étendard le martyr d'un peuple supplicié et désespéré.
Ed. Delcourt -col. "Mirages"- (126 pages; 14,95 euros)

Le chasseur Rigen et son amante, la hardie Thiléa, forment le couple le plus disparate de la SF. Le tome 7 titré "Le sourire de Myra" de la série noire "Kookaburra Universe" en donne une vision davantage évocatrice. Sur des dessins de l'Espagnol Ocaña et un scénario de Sylvain Runberg, auteur de la série féroce "Les colocataires", l'aventure de ces deux héros prend un virage effrayant. Fichés sur la planète Dragonna, Rigen et Thiléa ne vivent pas un bonheur parfait depuis qu'une atroce blessure au ventre empêche la jeune femme de voir la vie prendre racine en elle. Leur destin bascule lentement dans la folie quand Myra, un nourrisson confié à Thiléa par un étrange visiteur, sème peu à peu le trouble dans le couple. Dès lors, vengeance et mensonge vont planer, étrangement guidés par une sombre prophétie galactique. Le vent de folie n'est décidément plus loin...
Ed. Soleil (48 pages; 12,90 euros)

Le tandem formé par Xavier Dorison, co-scénariste de la célèbre série TV "Les brigades du Tigre", et Mathieu Lauffray, élève du surdoué Loisel, ne peut donner qu'une série hors du commun. Chose faite avec le tome 1 "Lady Vivian Hastings" de la série "Long John Silver". Graphisme virtuose, dialogues impétueux, ce couple manie la perversion avec art. Plongé dans les profondeurs de l'Amazonie en 1795, Lord Byron vient de découvrir une mine d'or. Loin de là, en Angleterre, sa femme Vivian, croyant son mari tué, mène une vie de luxure, collectionne les amants. Mais la débauche la conduit à la ruine et le jour où elle apprend que son mari est vivant, ce dernier lui demandant de l'aide pour ramener son butin, elle se retrouve piégée. Révéler ses frasques lui fera-t-il profiter de l'aubaine d'un pactole convoité? La sulfureuse épouse échafaude alors un plan autant diabolique qu'inquiétant.
Ed. Dargaud (56 pages; 13 euros)

Reconnu pour ses récits d'espionnage, dont l'éprouvante et meurtrière "Une folie très ordinaire", Alain Mounier frôle la perfection avec la série "Box", dont le tome 2 titré "Miracles" est un mélange d'érotisme et de jeu de piste. Box est un objet curieux et des plus convoité. Une boîte vieille de 4.000 ans couverte de symboles cabalistiques. Au centre de cette trouvaille: Erica, simple danseuse exotique affichant ses charmes sans se douter un instant que les services secrets américains et russes s'intéressent à elle. Mais les espions se livrent une guerre sans merci. Un Américain se saisit d'une Soviétique qui en sait long. Suivent les sévices et tentatives d'intimidation. Rien n'est joué car idem du côté russe, les belles espionnes en sachant décidément trop. Qui sera le mieux placé pour s'approprier cet objet censé changer la face du monde? D'ici là, les cadavres risquent d'être légion.
Ed. Bamboo -col. "Grand angle"- (48 pages; 12,90 euros)

Restitué dans le moindre détail, le bombardier Lancaster de la RAF sillonne le ciel pour la série "Berlin". Eviter les tirs de la DCA allemande, atteindre les cibles, tels sont les missions de Stuart et de son équipage de sept hommes pour ce tome 1 titré "Les sept nains". Une restitution en tous points exacte de la guerre des airs, signée du Belge Mark Van Oppen. Après avoir dessiné sous le pseudo de Mariano, il se tourne vers l'Histoire. Dans cette aventure, les raids au-dessus de la capitale du Reich sont racontés près de 50 ans après la fin des hostilités par deux femmes et un homme. Des évocations terribles pour cette trilogie à venir, qui fait revivre l'épopée d'hommes qui n'avaient ni l'âge de voter ou de conduire une automobile.
Ed. Dargaud (56 pages; 13,50 euros)

Trublion cruel, chantre imaginatif des travers de notre société, l'inimitable Binet, qui débuta avec "Kador", cabot philosophe, supplanté par "Les Bidochons", extraordinaires à force de banalité, a remodelé au présent la série "Impondérables". Avec un tome 4 à mourir de rire titré "des molécules", la bêtise humaine, un tantinet accentuée bien sûr, est révélée au grand jour. Si chacun des gags est une révélation de l'absurde, celle du chômeur quinquagénaire tient le haut du pavé. Que Mickey Frison se présente à un stage de remotivation, las d'être refoulé par des employeurs, est une démarche louable. Mais gare aux chausse-trappes. Car au fil de la démotivation, les mots perdent leur sens. Ne pas baisser les bras ne signifie pas garder les mains en l'air. Surtout, ne pas se laisser embrigader par les sectes qui rendent gaga. Le pauvre Mickey, boosté par un Binet au mieux de sa forme, est le jouet d'un bestiaire humain où le grotesque et le ridicule de l'homme est savamment mis en valeur. AP
Ed. Fluide glacial (48 pages; 8,95 euros)

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