Michel Sardou et la chanson française
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 LE 18 JUIN

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Marianne
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Marianne


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MessageSujet: LE 18 JUIN   LE  18  JUIN Icon_minitime18.06.07 14:57





LE  18  JUIN Charles-De-Gaulle-1

extraits sonores et textes des allocutions


LE  18  JUIN Chant%20des%20partisans%20100

Extrait audio de l'appel du 18 juin 1940 et le texte , le manuscrit , l'affiche de Londres , les Unes des quotidiens , le 18 juin heure par heure
Audio intégral du discours du 22 juin 1940 au format MP3 (1Mo) et le texte : "L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie commande à tous les Français libres de continuer le combat"
Extraits audios Alapage, notamment :

  • Libération de Paris, discours à l'Hôtel de Ville, 25 août 1944 : "Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !") : le texte, la vidéo



22 novembre 1890 - 9 novembre 1970


Charles de Gaulle, l'homme du «18 Juin »





Charles de Gaulle naît à Lille le 22 novembre 1890 dans une famille de la bourgeoisie flamande.
Sorti de Saint-Cyr en 1912, le jeune officier entre dans le régiment du colonel Philippe Pétain, avec lequel il se lie d'amitié. Blessé à Verdun, le 2 mars 1916, d'un coup de baïonnette, de Gaulle est fait prisonnier et doit attendre l'armistice pour être libéré en dépit de cinq tentatives d'évasion.
Après l'École de Guerre, il poursuit une brillante carrière sous la protection du prestigieux Philippe Pétain, colonel puis général et enfin maréchal.
Passionné d'écriture et de stratégie militaire, Charles de Gaulle enseigne l'Histoire à l'école d'officiers de Saint-Cyr et écrit de nombreux ouvrages où il affiche ses convictions nationalistes et un tantinet monarchistes ainsi que sa foi dans la vocation coloniale de la France.
Dans Vers l'Armée de métier (Berger-Levrault, 1934), il préconise de rassembler les engins motorisés dans des divisions blindées au lieu de les disperser dans les différents corps de l'infanterie. Il plaide pour une stratégie offensive dont le fer de lance seraient ces corps blindés appuyés par l'aviation. Ces corps d'élite devraient naturellement être constitués de soldats professionnels, dûment formés, et non de conscrits.
Ces idées puisent leurs racines dans les rapports du général Estienne (1917) et de quelques autres pionniers anglais et allemands comme le général von Seeckt (1929). Mais elles sont contestées par le maréchal Pétain et vont à l'encontre des théories défensives qui ont cours à l'état-major.
L'état-major français fait confiance à la ligne Maginot pour protéger le pays de toute invasion... cependant qu'en Allemagne, dès novembre 1934, sont créées trois Panzerdivisions(ou divisions blindées) conformes aux principes de De Gaulle!
Dans les cénacles politiques français, le leader socialiste Léon Blum rejette le principe d'une armée de métier, dans lequel il voit une menace pour la démocratie (!). Seul parmi les leaders politiques, Paul Reynaud se laisse convaincre par l'argumentation du colonel de Gaulle.
Dans le même ouvrage, Vers l'Armée de métier, qui paraît un an après l'accès de Hitler au pouvoir, Charles de Gaulle annonce imprudemment la fin de l'Histoire : «Quel profit réel et durable procureraient à présent des annexions démesurées, quand on n'a plus, pour fixer les allogènes aux empires, ni droit divin, vassalité, servage, ni diètes à corrompre, clercs à effrayer, noblesse à séduire, mais seulement la violence ? Après d'intenses bouillonnements, le monde s'est cristallisé (...)» (page 80).
Un peu plus loin, l'officier affiche sa vision de l'empire colonial : «Les mille liens tissés entre la Métropole et ses possessions d'outre-mer ne cessent de se multiplier (...). Certes, s'il nous est donné de poursuivre notre oeuvre jusqu'à ce point du progrès où la sagesse vient aux élites et le loyalisme aux foules, on verra des populations, actuellement mal résignées, accepter franchement l'union. Mais, jusque-là, restons les maîtres, sous peine que tout soit perdu (...)» (page 91).
Ces lignes témoignent d'une opinion très conservatrice sur la question coloniale, même au regard de l'époque. Elles sont publiées en effet quelques mois avant que les Britanniques n'accordent à leur principale colonie, les Indes, une très large autonomie annonciatrice de leur indépendance.
Sa dernière publication, La France et son armée(1938), lui vaut une brouille définitive avec son ancien mentor, le maréchal Pétain, qui devait signer l'ouvrage. De Gaulle, refusant de jouer le nègre du maréchal, préfère le publier sous son seul nom. Déjà s'opposent les deux hommes. Il est vrai quePétain, issu d'une famille de paysans du nord, agnostique et volontiers anticlérical, ne ressemble en rien à de Gaulle, bourgeois catholique et monarchiste, rallié à la République par raison...L'Appel

En 1940, pendant les jours cruciaux de mai et juin qui voient l'invasion de la France par les troupes de Hitler, les destins de Charles de Gaulle et Philippe Pétain vont se séparer à jamais.
LE  18  JUIN DeGaulleLondres Tandis que le vieux maréchal, de nature défaitiste, envisage très tôt l'armistice et la paix avec le vainqueur, le jeune de Gaulle, désormais général, ne voit d'autre avenir que dans la résistance à tout prix, avec la perspective d'une victoire dans le cadre d'une mondialisation du conflit. Il lance de Londres un Appel mémorable à la résistance. L'Histoire consacrera la justesse de ce choix.
LE  18  JUIN Degaulle À la veille du débarquement de Normandie, le général de Gaulle a un entretien orageux avec le Premier ministre Winston Churchill. Ce dernier lui souffle : «Sachez-le, général ! Chaque fois qu'il nous faudra choisir entre l'Europe et le grand large, nous serons toujours pour le grand large. Chaque fois qu'il me faudra choisir entre vous et Roosevelt, je choisirai Roosevelt».
Il apprend à de Gaulle que les Alliés comptent établir en France une administration à leurs ordres en attendant que les Français veuillent bien se choisir un nouveau régime. Ce projet prend le contrepied de l'action du général depuis l'Appel du 18 juin 1940. De Gaulle estime qu'il assure depuis cette date la continuité de l'État français et qu'il n'y a pas lieu de se demander à qui reviendra après la Libération le soin de diriger le pays.
Le général lance dès le 6 juin, jour du débarquement, un discours aux Français où il appelle ceux-ci à le suivre. Enfin, avec une énergie peu commune, il obtient de Roosevelt, qui ne l'aime pas, qu'il revienne sur son projet.Le renouveau

Après un retour triomphal à Paris le 26 août 1944, le général de Gaulle met toute son énergie dans le redressement du pays. Il obtient en particulier la collaboration des communistes, faisant fi de la désertion de leur chef, Maurice Thorez lors de l'attaque allemande et de leurs compromissions avec l'occupant en 1940.
De Gaulle rétablit la position internationale du pays. Il réprime dans le sang une manifestation d'autonomistes algériens à Sétif et restaure tant bien que mal l'autorité du gouvernement français sur l'Indochine.
En matière économique, le général tourne le dos au libéralisme et affiche des idéaux que n'auraient pas reniés les gouvernants précédents. C'est ainsi que, dans un discours prononcé à Lille le 1er octobre 1944, il proclame : «Nous voulons la mise en commun de tout ce que nous possédons sur cette terre et, pour y réussir, il n'y a pas d'autres moyens que ce que l'on appelle l'économie dirigée. Nous voulons que ce soit l'État qui conduise, au profit de tous, l'effort économique de la nation tout entière et fasse en sorte que devienne meilleure la vie de chaque Français et de chaque Française (...). Il faut que la collectivité, c'est-à-dire l'État, prenne la direction des grandes sources de la richesse commune et qu'il contrôle certaines des autres activités, sans bien entendu exclure les grands leviers que sont, dans l'activité des hommes, l'initiative et le juste profit».
Ce discours et les premiers actes du gouvernement provisoire séduisent les communistes ainsi que les intellectuels, pleins de méfiance à l'égard du capitalisme (*) anglo-saxon et de sympathie pour le dirigisme à la manière des dictatures continentales.Déconvenues et revanche

Bientôt désavoué par les électeurs et la classe politique, le Généralest évincé du pouvoir en janvier 1946. Le gouvernement provisoire est remplacé un an plus tard par une IVe République, conduite par des dirigeants modérés, essentiellement MRP (chrétiens-démocrates), socialistes et radicaux
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Flore
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MessageSujet: Re: LE 18 JUIN   LE  18  JUIN Icon_minitime18.06.07 19:50

Merci Marianne

Je me demande ce qu'il penserait des résultats d'hier soir ........
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Marianne
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MessageSujet: Re: LE 18 JUIN   LE  18  JUIN Icon_minitime19.06.07 16:04

AH!!!!!!!!!!!!!!!! quelle bonne question!
La droite a gardé une majorité
on evite la cohabitation (l'mmobilisme)
le PS jouera son rôle d'opposition ,
espérons juste que les cafouillages
du début ne se reproduiront plus !!
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MessageSujet: Re: LE 18 JUIN   LE  18  JUIN Icon_minitime

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