Voici le résumé détaillé. Tout d'abord, la disposition de la scène:
Violon 1 Violon 2 Violon3 Violoncelle
Choeurs
Synthé(chef) Clavier
Batterie
Guitare Basse Guitare
Avant scène
20h05 , les lumières s'éteignent. Le rideau noir est tiré. On entend trois accords de débutant sur une gratte électro acoustique. Le rideau s'entrouvre. On découvre Michel, assis, qui entonne "Allons danser" accompagné de sa guitare. On comprends pourquoi il ne l'avait jamais fait avant. (Pas taper !!!
). Il fait ça jusque "Chancun pour soi" et l'orchestre démarre sur les chapeaux de roues, le rideau s'ouvre complètement, laissant apparaître un décor composé de: un demi cercle en gradin pour les musiciens au centre de la scène, trois triangles de toile de chaque coté de la scène, les uns derrière les autres, qui serviront d'écran d'ombres chinoises. J'allais oublier: des stores à lamelles noirs sur le mur de fond de la scène.
Du plaisir, ensuite. Avec, malheureusement, les mêmes arrangements qu'en 2005, ce qui sera le cas pour beaucoup d'autres titres.
Concorde: Elle passe très bien et sa gestuelle est très travaillée. Pas de problème de voix sur: "OH ! mon aigle blanc...", ce qui me rassure.
Les jours avec et les jours sans: elle passe super bien en public, même si l'ingénieur du son n'était pas au mieux sur l'intro à la gratte.
J'accuse : on commence les redits, exactement la même version qu'en 2005, même si j'ai trouvé qu'il la chantait mieux que la dernière fois. Car, il faut le dire, on ne pourra rien lui reprocher au niveau vocal. Certes il chante plus bas qu'avant, on le sait tous, mais au niveau justesse, puissance et phrasé, c'était superbe.
Les yeux de mon père : Là aussi un bémol sur l'ingénieur du son mais aussi du guitariste, qui nous a gratifié d'un pain monumental dans l'intro. Malgré tout, l'émotion était bien présente, sur scène comme dans la salle.Applaudissements de la salle à l'intro.
Je n'suis pas mort, je dors: j'adore cette chanson, mais les arrangements, à mes oreilles, étaient beaucoup moins réussi qu'en 2005. Le piano (pas très inspiré) prends le pas sur la guitare , la basse se révèle trop présente et masque plein de détails sympas au niveau des arrangements.Applaus du public sur l'intro quand même.
La vieille : sympa, mais sans plus, quasiment les mêmes arrangements qu'en 93, mais applaus tout de même du public à l'intro.
Je serai là: mêmes arrangements que sur l'album, mais des paroles complètement modifiées. (me demandez pas ce qu'il a changé, j'ai pas eu le temps de noter!)
Le surveillant général: celle-là, je l'attendais sur scène depuis que je vais le voir en concert, à savoir en 89.
Content de savoir qu'elle est dans le tour, mais malheureusement, encore une fois, des arrangements très brouillons (on doit sans doute tout ça à l'absence de Vénéruso), une basse encore trop forte, j'aurai préféré un piano fort, une basse légère et une batterie lourde. Mais content quand même. A la fin de la chanson, il dit: "Celle-là, ça faisait un moment que je ne l'avait pas chanté, la prochaine non plus, d'ailleurs."
Parce que c'était lui, parce que c'était moi: Voilà une des chansons dont il aurait pu se passer, d'autant que même s'il dit que ça fait longtemps qu'il ne l'a pas chantée, ça ne date quand même que de 2001...
1965:Encore une qui prends la place de celles que j'attendais. Version très guitare (électro-acoustique, il n'y a pas de guitare sèche dans le tour, sauf pour "Les yeux de mon père"), tout de même, et toujours la même émotion au moment de 1976.
Là, c'est le "truc" qu'il a trouvé pour satisfaire les amateurs des anciennes chansons, même si lorsqu'il le dit, le public dans sa grande majorité, lui répond qu'ils aiment aussi les nouvelles.
Il commence donc un A cappella avec le public sur :
La maladie d'amour
Et mourir de plaisir
Etre une femme (avec, pour celle-là, un accompagnement des musiciens)
Je veux l'épouser pour un soir (Le publiuc suit, même pour celle-là, les autres aussi évidemment.)
Je vais t'aimer
Dix ans plus tôt, avant laquelle il dit qu'il va nous piéger, mais malheureusement et à son plus grand bonheur, toute la salle la reprend à pleine voix.
Le France
Le rire du sergent, en racontant que, bien qu'il soit catégorisé comme un chanteur de droite, il n'avait pas particulièrement la fibre militaire...
Le temps des colonies: là, c'est spécial. Il raconte que lorsqu'il était jeune, il écrivait de manière fougueuse, qu'il avait expérimenté le second degré, mais qu'il n'avait pas été compris. Là, je gueule: "Le temps des colonies!!!" et il me répond: "Tu la connais celle-là ???" Moment sympa pour moi, donc. Anim, tu connais ma voix désormais. Je crois d'ailleurs que je n'étais pas loin de toi, j'ai même cru te reconnaître, j'étais au 5ème rang, tu étais au 3ème.
Les ricains, toujours avec le public et A Cappella.
Musulmanes (Il évoque ses trois Paris-Dakar) mais ça fait tout de même bizarre de l'entendre A Cappella...
Avant la chanson à venir, il parle de son "pote" Johnny. Il explique que celui-ci lui a reproché d'avoir dit que l'on s'emmerdait à Gsdaat et qu'il avait dit (on le sait tous) que Sardou s'emmerdait partout, même à Miami. Lequel lui a presque donné raison en disant: "Au bout d'un certain temps, les brochettes de crocodile, moi..." Mais il dit tout de même qu'il a passé des soirées mémorables aux USA avec Johnny, et notamment à Broadway, il enchaine donc sur "La java de Broadway", toujours A Cappella et avec le public.
En chantant, idem
Je vole, avant laquelle il explique que son père était d'accord pour qu'il fasse ce métier, mais qu'il fallait qu'il en vive (Cette impression de déjà vu...)
Il remercie le public de l'avoir aussi bien accompagné (et c'est vrai, même pour les moins connues !), puis il repart sur des chansons orchestrées.
Aujourd'hui peut-être (en référence à "Je vole"), plutôt jazzy, genre Bercy 93.
Sketch "Maman et talonettes" dont on aurait pu se passer...
Fin de "Comme d'habitude"
L'évagile selon Robert (assez réussie, malgré une mise en scène...euh...pas demise en scène)
Je n'oublie pas, avec exactement les mêmes arrangements qu'en 2005. J'aurai pu m'en passer.
On est planté: très réussie, voix et rythmique de la voix impeccables, éclairages somptueux, bref, un régal.
Beethoven: pendant l'intro, je croyais que c'était "Loin". A suivi une interprétation inégale, de vraies fausses notes dans le passage "Et la vie passe en chantant..." Encore une fois, des arrangements qui, même s'il ne sont pas exactement les mêmes que sur l'album, n'en sont pas moins inspirés.
Loin: même version qu'en 2005, avec la même prolongation musicale, note pour note.
Valentine day: l'ambiance monte dans le public, même avec des arragements sans nouveautés (mais pour les nouvelles chansons, je ne lui en veut pas, bien au contraire. Il faut le poids des ans pour donner à une chanson l'ampleur qu'elle doit avoir.)
Les lacs: intro(la même qu'en 2005, encore une fois) et signal de la sécurité qui indique au public que l'on peut s'avancer vers la scène.
Une fois placé à quelques centimètres de la scène, on se rend compte qu'on entend beaucoup moins bien (on est derrière les enceintes, donc forcemment...). Je le savais déjà avant, mais je veux prévénir tous les autres.
La dernière danse: on sentait depuis deux ou trois chansons que la fin du spectacle approchait. Confirmation, donc. Rien à dire sur celle-là, voix,choeurs, mise en scène et lumières parfaites. Quand je parle de mise en scène, il s'agit en fait, lorsque les choeurs prennent le relais de Michel, de la scène qui se met à tourner à 180°. Juste avant la fin de la chanson et de la rotation de la scène, le salut au public, traditionnel et aux musiciens. Michel disparait, la musique s'interrompt, noir salle.
Cette chanson n'en est pas une: juste avant , pendant la fin musicale de la dernière danse, le rideau noir se referme aux trois quarts. J'entends le public scander "Une autre! Une autre!" Pendant ce temps là, la scène se retourne et ne reste visible qu'un piano à queue, sur lequel Michel ne tarde pas à s'installer. Et oui, il joue aussi du piano (même si je le soupçonne d'avoir fait semblant, ça ressemblait trop à une séquence et bien trop en place pour être sur que c'était du direct). Après le premier tiers de la chanson, il abandonne le piano et chante le deuxième tiers micro à la main. Il revient au piano pour la fin de la chanson ("Cette chanson là n'en est pas une - Ecoute la et oublie la"...). Le rideau noir se ferme. Les zicos finissent la chanson. Blanc salle.music
Toutes les chansons sont chantées micro en main, pas de pieds à micro.
La voix est bonne , certaine, travaillée.
Juste dommage qu'il reprenne trop de chansons de "Du plaisir" et qu'il pêche sur certains arrangements qui aurient pu être somptueux: "Je ne suis pas mort" et "Le surveillant général"
A vous de voir maintenant s'il va changer des choses, et je compte sur vous pour me faire un compte-rendu aussi précis que celui que j'ai fait.
Merci d'avance et à très vite.music