Michel Sardou et la chanson française
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 Figaro et Parisien

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Flore
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MessageSujet: Figaro et Parisien   Figaro et Parisien Icon_minitime22.05.09 10:08

Figaro (bof bof)

http://www.lefigaro.fr/livres/2009/05/22/03005-20090522ARTFIG00025-michel-sardou-se-raconte-dans-un-livre-confession-.php



Le Parisien


« J’ai été un mauvais fils et un mauvais père »
Autobiographie
Propos recueillis par Sébastien Catroux


UN DIALOGUE. Dans son autobiographie intitulée « Et qu’on n’en parle plus »*, Michel Sardou a choisi la forme d’une conversation avec sa mère disparue. Tout y passe, ou presque : son enfance entre ses deux parents comédiens, son envie initiale de faire l’acteur, contrariée par ses débuts de chanteur, son exil en Floride dans les années 1980 ou encore ses potes. Dont un, Eddy Mitchell, dont il dit joliment qu’ils sont « deux ours dans la même forêt et chacun connaît parfaitement le sentier où est passé l’autre ». Ou encore Johnny Hallyday. Surtout, le chanteur parle ici des femmes de sa vie, de ses trois épouses à sa fille Cynthia, née de son premier mariage et victime d’un viol. Au-delà de cette gravité, on découvre un homme à l’humour et au caractère bien trempés, loin des idées préconçues à son sujet. Rencontre.

L’ours sur la couverture de cette autobiographie, c’est votre idée ?

Michel Sardou.

Oui, c’est moi. Je voulais absolument que l’on me montre tel que je suis. C’est mon plus beau portrait. C’est souvent ce que l’on dit de moi : un solitaire. Je suis gentil comme tout, en fait, comme les ours. Sauf qu’il y a une limite, il ne faut pas les emmerder... Sinon, je n’ai pas beaucoup de personnes autour de moi, je n’aime pas trop les mondanités, la foule. Cet animal me convient bien. Et je ne sais pas parler de moi.

Dans ce livre, vous n’êtes pas tendre avec vous-même...

Je n’ai pas voulu me donner le beau rôle. J’ai choisi la vérité : j’ai fait des choses très bien, j’en ai raté d’autres. Notamment avec mes deux premières femmes. Elles ont été parfaites : la première m’a fait bouffer, sans elle je n’aurais jamais pu écrire des chansons et travailler. La deuxième a eu une patience d’ange avec un homme qui était devenu égocentrique et nombriliste. J’ai aussi été à la fois un mauvais fils et un mauvais père. J’ai vécu avec mes parents sans les connaître et je ne peux pas dire que je me suis occupé de mes enfants, que je leur ai lu des histoires le soir et que j’ai signé leurs carnets de notes... Ça ne veut pas dire non plus que je ne les ai pas aimés. Dans la famille, on est juste un peu comme ça. C’est très courant chez les gens issus du monde du spectacle, dans la mesure où ce métier bouffe tout.

Vous dites aussi que la chanson vous est tombée dessus par hasard. C’est une coquetterie ?

Non. La chanson a été un hasard magnifique, je ne m’en plains pas. Mais au départ, je n’aurais pas mis un centime sur ma carrière. En fait, je n’ai pas voulu parler boutique dans ce livre. Sinon, j’aurai commencé à dire que c’était mieux avant, que ce métier est devenu une industrie... Ça n’intéresse personne.

Vous précisez encore une fois que vous n’êtes « ni de droite ni de gauche ». Le malentendu n’est toujours pas levé ?

La France est le seul pays au monde où l’on reste catalogué à vie. Je le répète, j’ai toujours interprété des personnages dans mes chansons. Quant à la politique, ces guéguerres d’obstruction entre les deux camps m’ont toujours gonflé. Il y aura toujours des malentendus sur mon compte. Je ne suis pas un sujet important, juste du divertissement. On écrit depuis quarante ans les mêmes clichés sur moi, sans chercher plus loin.

Vous envisagez une tournée d’adieux comme Johnny Hallyday ?

Je l’ai déjà faite il y a quelques années ! Ce genre de décision part souvent d’un coup de mou dans un hôtel d’une ville dont on se fout. Le minibar est vidé, on a besoin d’un coup de boost et on décide de s’arrêter pour mieux repartir. Tout le monde l’a fait, c’est un classique de notre métier. La vraie tournée d’adieux est celle où l’on ne part sur les routes que pour le chèque. Généralement, celle-là ne marche pas...
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