Tous à l'Opéra le 16 févrierPar la rédaction : Hélène Moreaux
Le 16 février prochain, 28 opéras nationaux participent à la 2ème édition de Tous à l'Opéra dans le cadre des Journées européennes de l'opéra. L'occasion pour les néophytes de découvrir l'art lyrique, et pour les passionnés d'entrer dans les coulisses de ces lieux culturels chargés d'histoire.4 siècles et pas une ride ! L'opéra a traversé les époques et est toujours d'actualité.
Ces journées sont une manière de rappeler à quel point il transcende les frontières et les langues. C'est un art vecteur d'émotions qui n'est pas figé : il s'agit d'une performance d'artistes renouvelée à chaque fois. La 1ère édition avait été un succès avec
75 000 visiteurs, dans 25 opéras. Cette année, c'est le célèbre ténor
Roberto Alagna qui est le parrain de cette seconde édition.
L'art lyrique a cependant des détracteurs. Ceux qui pensent que c'est un art poussiéreux renfermé sur lui-même et qui n'évolue plus.
Cette manifestation est la preuve du contraire et s'adresse à des publics existants et nouveaux : plusieurs dizaines de
millions de spectateurs fréquentent chaque année ces hauts lieux de la culture.
Tous à l'opéra propose le 16 février dans 26 villes françaises (Angers, Avignon, Bordeaux, Caen, Compiègne, Dijon, Longjumeau, Limoges, Lyon,Marseille, Massy, Metz, Montpellier, Nancy, Nice, Paris, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulon, Toulouse, Tours, Troyes et Vichy) et dans de nombreuses villes d'Europe diverses activités comme des ateliers, des représentations spéciales, des avant-premières de films, des visites guidées, des bals, des projections et des répétitions publiques.
Ces portes ouvertes servent aussi de tremplin à de
nouveaux talents. Car la création en matière d'opéra continue et les représentations changent d'un interprète à l'autre.
De plus, le genre s'adapte à de nouveaux supports comme le cinéma, à de nouveaux lieux tels que les stades, aux nouvelles technologies qui valorisent la qualité du son.
L'opéra imprègne profondément le milieu musical. On le retrouve associé aussi bien à du hip-hop qu'à du rock. Le genre est loin d'être mort et cette initiative culturelle est faite pour durer, au moins jusqu'en 2011.