LOURDES

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Lourdes célèbre le 150e anniversaire des apparitions
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  Les pèlerins commémorent lundi la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858. Crédits photo : AFP
  
  Quelque 60 000 pèlerins se rassemblent lundi dans ce qui est devenu le second lieu de catholicité au monde après Rome.
  
  
  Huit cents prêtres, dont 25 évêques, vont célébrer la messe ce matin à Lourdes avec quelque 60 000 pè­lerins, à l'occasion du 150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à une adolescente devenue sainte : Bernadette Soubirous.
  Dimanche, quelque vingt mille personnes, selon les organisateurs, se sont déjà pressées autour de la grotte et du Gave sous un soleil de printemps. Parmi elles, outre les Italiens omniprésents, un groupe d'une trentaine de parlementaires français guidés par le père Mathieu Rougé.
  Lourdes, en 1858, était un bourg de quelques centaines de maisons réparties autour de son château fort, planté sur son éperon rocheux. Un site d'une certaine puissance militaire mais à la population très affaiblie. Ce que l'Église catholique a reconnu dès 1862 comme des apparitions, il y en eut 18 au total, a bouleversé son histoire.
  Aujourd'hui, le sanctuaire attire 6 millions de visiteurs chaque année et se trouve être, selon l'évêque du lieu, Mgr Jacques Perrier, «le second lieu de catholicité au monde, après Rome». Le pape Jean-Paul II y effectua le dernier de ses voyages en août 2004 et Benoît XVI y est attendu cette année, probablement à la mi-septembre.
  Ici, bien que l'évêque reproche aux hôteliers d'avoir empêché de venir «plusieurs milliers» de personnes faute d'avoir ou­vert leurs hôtels en cette saison «basse» les responsables du sanctuaire savent qu'ils vont re­cevoir 30 % de visiteurs en plus cette année. Des drapeaux blanc et bleu, aux couleurs de la Vierge, ornent les rues de la ville. L'année du 150e anniversaire, ouverte le 8 décembre dernier, est ponctuée de quelques moments clefs. En mai, le 50e anniversaire du pèlerinage militaire international créé «pour la réconciliation des peuples du monde», selon les dires du Maréchal Juin rassemblera plusieurs dizaines de milliers de personnes. Se sont annoncés, entre autres, les ministres français de la Défense et de l'Intérieur, Hervé Morin et Michèle Alliot-Marie. Les autres principaux pèlerinages seront le «Frat» au printemps pour les adolescents, le «National» autour du 15 août ou le «Rosaire» en octobre, avec les dominicains.
  Soixante-sept « miracles »
  
  
  
  Haut lieu de guérisons physiques des centaines de personnes affirment avoir été guéries mais l'Église n'a seulement re­connu que 67 «miracles» , Lourdes est aussi un lieu de guérison intérieure. Le message de «pénitence» transmis à la jeune voyante est encore bien vivant en ces lieux.
  En période de pointe, près de 800 personnes se confessent ­chaque jour. Responsable des confesseurs de langue française, le père Yvon Peschet un pa­tronyme qui ne s'invente pas est une «figure» du sanctuaire. Ancien prêtre-ouvrier et militant CGT dans les années 1970, il passe aujourd'hui la moitié de ses nuits à prier pour ceux qui viennent lui confier leurs souffrances.
  Lourdes est au cœur de sa vie, comme elle est désormais au cœur de celle de l'écrivain Adeline Reyes, plus connue pour ses écrits très charnels que pour sa prose spirituelle. Cette «mystique qui a pris conscience de Dieu progressivement» signait pourtant hier son dernier livre La Jeune Fille et la Vierge (Bayard). Elle explique avoir découvert Lourdes et Bernadette, «une femme libre et frondeuse», après avoir acheté une bergerie dans les environs. «Ici, dit-elle, on vient voir l'invisible dans un monde envahi par les images.»
  

Pour ce qui est religion je suis très sceptique, je pense que ce sont des coîncidences