Michel Sardou et la chanson française
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Michel Sardou et la chanson française

Toute l'actualité passée et à venir de Michel Sardou
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

 

 LES FRERES ALAGNA

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Mini
ADMINISTRATRICE
ADMINISTRATRICE
Mini


Féminin
Nombre de messages : 7447
Age : 93
Localisation : La vallée des poupées
Loisirs : MON SARDOU ET ENCORE DU MON SARDOU!!!!
Date d'inscription : 14/01/2007

LES FRERES ALAGNA Empty
MessageSujet: LES FRERES ALAGNA   LES FRERES ALAGNA Icon_minitime04.02.08 16:27

Après Bologne, c'est Montpellier qui présentait l'«Orphée et Eurydice» de Gluck, mis en scène par David Alagna et chanté par son frère Roberto.



LES FRERES ALAGNA D6cabb16-cfe3-11dc-bfe0-a3e50cc2a71d
Dans la famille Alagna, tout le monde connaît Roberto, le chanteur dont la réputation a largement dépassé le monde de la musique classique comme il l'a prouvé en « ressuscitant » Luis Mariano au disque . Roberto, fidèle à l'image traditionnelle de la fratrie italienne ne vit pas sa passion isolé. Il a toujours associé ses proches à son succès, servant de locomotive aux ambitions artistiques de ses deux jeunes frères, David et Frédérico, nés douze et treize ans plus tard. Autodidactes de talent, comme leur glorieux aîné, les deux jeunes gens ont mené leur barque dans le sillage du ténor. David a appris la musique. Guitariste et arrangeur, il est aussi compositeur et a écrit pour son frère Le Dernier Jour d'un condamné , d'après le poème de Victor Hugo. Avec son frère, peintre et graveur, il a également participé à la mise en scène, depuis leurs débuts il y a près de dix ans, de l' Amico Fritz à Monte-Carlo.
«En raison de la différence d'âge, Roberto a eu une attitude paternelle et nous a amenés avec lui dans les coulisses, nous assurant ainsi une formation privilégiée sur le tas», se souvient David, qui est cette fois-ci seul à assumer la production moderne d'Orphée, d'abord présentée au Teatro comunale de Bologne. Une gageure et un défi, tant les mésaventures de Roberto, qui avait dû quitter la scène de la Scala de Milan lors de la première d'Aïda, sont encore vivaces dans un pays où l'opéra est aussi une religion. Mais le chanteur n'est pas homme à baisser les bras. «C'est un meneur d'équipe enthousiaste, il partage, il donne, il se livre» , constate, admiratif, son frère, qui a réussi à l'entraîner dans une relecture d'Orphée particulièrement ambitieuse et provocante.
Pas de fin heureuse



C'est bien entendu la version chantée en français qui a été choisie. Elle a été écrite par Gluck pour le haute-contre Joseph Legros, contrairement à la version viennoise, chantée en italien pour voix d'alto. David Alagna s'est lancé dans un subtil et difficile travail d'adaptation pour faire cadrer le chant à sa conception. Il transpose l'action aujourd'hui et fait mourir Eurydice, le jour de son mariage, dans un accident d'automobile. La quête d'Orphée pour retrouver sa bien-aimée est en fait un rêve qui commence et s'achève au cimetière. Pas de fin heureuse dans cette lecture. En revanche, une caractérisation des personnages nouvelle. Première surprise, Amour est confié à un baryton et devient un employé des pompes funèbres qui sert de guide à Orphée. Celui-ci perdra définitivement son amour en se retournant.
Beaucoup d'ambition pour un spectacle qui peine à convaincre. Certes, Roberto Alagna, que l'on n'attendait pas forcément dans un tel rôle, met son grand talent au service de la production. Une vitalité étonnante, un timbre et surtout une diction irréprochable, magnifique et toujours inégalée, à tel point qu'elle fait paraître celle de sa partenaire féminine, Serena Gamberoni, trop imparfaite. Marc Barrard, Amour transformé en guide, plaît si l'on rentre dans la logique du metteur en scène. L'Orchestre national de Montpellier, sous la direction de Marco Guidarini, est, en revanche, bien placé et dans le dynamisme de l'œuvre, contrairement à des chœurs vraiment dépassés.
Bien reçue par le public de Montpellier, mieux en tout cas qu'à Bologne, la mise en scène a du mal à rendre crédible l'ambition de départ. Dans des décors volontairement noirs, on frise parfois le grand guignol dans une conception qui paraît par moments très artificielle.
Opéra Berlioz-Le Corum. Dimanche 3 février, à 15 heures. Tél.: 0467601999 (www.opera-montpellier.com).
Revenir en haut Aller en bas
https://michelsardou.niceboard.com
Flore
ADMINISTRATRICE
ADMINISTRATRICE
Flore


Féminin
Nombre de messages : 3008
Age : 47
Localisation : Paris
Loisirs : Zic écriture
Date d'inscription : 14/01/2007

LES FRERES ALAGNA Empty
MessageSujet: Re: LES FRERES ALAGNA   LES FRERES ALAGNA Icon_minitime04.02.08 16:46

Et oui, il a attendu que je sois rentrée sur Paris ... Sinon, ça aurait fait jaser .... Surtout avec un ET dans les parages.. LES FRERES ALAGNA 261193! LES FRERES ALAGNA 261193! LES FRERES ALAGNA 261193!


Blague à part, j'espère qu'on pourra voir le spectacle dans la capitale, même si la critique n'a pas l'air très enthousiaste ...
Revenir en haut Aller en bas
Camerata
RANG 3
RANG 3
Camerata


Féminin
Nombre de messages : 504
Age : 42
Localisation : Longvilliers (78)
Loisirs : Cinéma, TV, lecture, sorties...
Date d'inscription : 01/05/2007

LES FRERES ALAGNA Empty
MessageSujet: Re: LES FRERES ALAGNA   LES FRERES ALAGNA Icon_minitime04.02.08 19:10

Tiens, c'est ton chouchou Hélisa ! lol
Revenir en haut Aller en bas
http://www.rickmanparadise.com
Contenu sponsorisé





LES FRERES ALAGNA Empty
MessageSujet: Re: LES FRERES ALAGNA   LES FRERES ALAGNA Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
LES FRERES ALAGNA
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ROBERTO ALAGNA
» Roberto Alagna Sicilien

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Michel Sardou et la chanson française :: LES GENS DU SHOW BUSINESS (CULTURE ET ACTU) :: LA CHANSON FRANCAISE ET INTERNATIONALE-
Sauter vers: